La Forêt d'Orléans (45)
Malgré un départ très matinal à 7h30, nous étions 54 dans le car de 75 places, pour nous rendre à la première randonnée en forêt
d’Orléans depuis les 15 ans d’existence de l’association.
Après 2H15 de route, nous sommes arrivés à Ingrannes, point de départ de cette randonnée. Le ciel était couvert mais non pluvieux,
la température fraîche pour la saison, devait être idéale pour un rythme de marche soutenu. Malgré cela, dès les premiers kilomètres, la file
s’est étendue sur plusieurs centaines de mètres, car un autre phénomène est apparu : le manque de caractère de cette région qui a occasionné de
longs bavardages et donc un rythme de marche assez lent pour certains. Il a fallu faire des arrêts peut être plus fréquents que la normale.
Mais l’arrêt prévu pour déjeuner n’étant pas prévu avant 13H, il a fallu se restaurer vers 11H, et l’on a vu la distribution et l’échange de
fruits secs et de barres céréales s’effectuer pour que chacun et chacune aient son « coup de fouet ». Heureusement, de nombreux étangs agrémentaient
le parcours qui sinon aurait été assez monotone. Après avoir longé l’étang de la Comtesse, aperçu l'étang
de la Binoche, l’étang Neuf de Centimaisons et l’étang du Four, et après avoir essuyé quelques gouttes, nous
sommes arrivés à l’étang de la Vallée comme prévu vers 12h50 pour l’arrêt déjeuner.
Cet étang est couvert de joncs et le chemin qui suit son contour est bordé également par un grillage qui donne sur des propriétés rendant le
parcours inintéressant. Une fois reparti, le groupe s’est scindé en deux. Un groupe de 30 choisissait le circuit court qui après 4,5 km de marche
ramenait tout les participants à Vitry-aux-Loges en longeant le canal d’Orléans.
L’autre groupe de 24 prenait le circuit long qui après un boucle de 11,5 km et un passage le long de l’étang de Nonfourche
rejoignait également Vitry-aux-Loges. Une erreur de parcours nous a obligé a modifier le circuit et nous sommes parvenus au point
d’arrivée avec 10 à 15 minutes de retard du fait du kilomètre supplémentaire parcouru.
Une grosse averse de grêle nous a accueillis à l’arrivée et il a fallu mettre les capelines uniquement pour changer de chaussures avant de monter
dans le car.
Cette escapade en forêt d’Orléans ne figurera pas dans le classement des meilleures randonnées, car le terrain est très
plat et la forêt trop uniforme. Uniquement de jeunes baliveaux de chênes viennent ombrer les longs chemins larges et rectilignes, seuls quelques
étangs et des passages de zones de résineux trop rares viennent agrémenter cette forêt qui sera peut être plus accueillante quand les baliveaux
auront grandi et formé des futaies ?