Les Gorges de l'Allier

2 et 3 Octobre 2004

SAMEDI

Etienne a démarré son car comme prévu à 4H tapante du matin avec à son bord les 28 inscrits, installés confortablement, les yeux encore plein de sommeil et prêts à finir leur nuit sur les sièges du car.
Après 7H30 de route, nous sommes arrivés à Cubelles (caractéristique par son clocher-peigne), point de départ de la randonnée du samedi.
Le chemin ayant été tracé sur la carte IGN de façon aléatoire (la carte datant de 1981 !!), nous avons eu un départ un peu laborieux, ce qui nous a fait perdre 30 minutes et surtout une dépense d’énergie dont nous nous serions bien passés.
Dès le début, nous avons découvert un circuit très accidenté qui nous a emmenés vers la Seuge, torrent que nous allions suivre jusqu’à Prades. Après une forte descente et une bonne montée, l’arrêt « casse-croûte » à la chapelle de Notre-Dame-d’Estours fût le bien venu.
Mais nous avions fait le plus facile, en effet au départ le chemin très mal entretenu c’est transformé en sentier rempli de ronces, de plus situé sur une pente abrupte donc assez dangereux, mais le cadre général fût un ravissement. Un passage du sentier qui heureusement s’était élargi nous a obligés à installer une corde pour sécuriser le parcours (merci Jean Louis pour avoir pensé à la corde).
Après la séparation des participants du circuit long et du circuit court, la traversée de Prades nous a fait découvrir un village charmant situé au pied de falaises basaltiques. Après la traversée du village suivant, Saint-Julien-des-Chazes, une longue côte caillouteuse a encore usé les forces restantes, mais prendre de la hauteur c’est élargir le champ de vision et pour ce qui est du point de vue nous étions comblés. Après la traversée de Bourleyre, nous avons longé une rivière : la Desges avant d’emprunter la dernière côte qui nous a emmenés au très joli village de Chanteuges construit sur les pentes de l’Allier.

DIMANCHE

Après une bonne douche, un bon repas et une bonne nuit de repos, nous étions tous prêts à affronter les difficultés du dimanche.
Dès le début, les muscles ont été mis à l’épreuve par 40 minutes de montée sur une forte pente pour arriver sur une ligne de crête du massif de la Margeride ce qui nous a permis d’avoir une vue splendide sur 360° pendant au moins 1H. Puis ce fût la descente et la traversée de nouveaux villages pleins de charme : Peyrusse, Longprat, Aubazat nous a enchantés.
Mais les plus beaux villages restaient à venir, en effet la traversée de Chilhac construit sur des orgues en colonnes basaltiques parfaitement verticales est un ravissement et l’arrivée à Lavoûte-Chilhac enclavé dans un méandre très étroit de l’Allier fût une apothéose.
Et c’est les jambes fatiguées, mais les yeux scintillants du plaisir que nous avons eu en traversant cette très belle région que nous avons repris la route à 17H.

Rendez-vous pour la prochaine !