Boucle des Cressonnières de l'Aubette
Aujourd’hui était organisée une randonnée dans le parc naturel régional du Vexin français. La partie visitée, un peu
plate et dépourvue de grandes forêts, s’étend à l’est de Magny-en-Vexin, jolie ville de 6500 habitants.
Le circuit long (boucle de 7 kms d’abord) commençait à 8h15 sur un grand parking facile à trouver et agréable à utiliser. Une petite poignée
de volontaires (11) s’y sont donc retrouvés impatients d’en débattre avec le terrain. Certaines, enthousiasmées par la perspective de cette
randonnée étaient même présentes depuis une demi-heure. (conscience professionnelle pour exécuter les mouvements d’échauffement avant tout
effort physique). Le circuit fut expédié en 1h20, malgré un petit raidillon d’une soixantaine de mètres de dénivelée. Le retour au parking fut
interrompu par une visite chez la boulangère afin de se charger de quelques pains aux raisins et autres viennoiseries, excellentes pour la forme
mais beaucoup moins pour les formes.
Sur le parking, maintenant pourvu d’une vingtaine de véhicules, les randonneurs adeptes du circuit court (18 kms) papotaient tranquillement.
L’appel des participants ayant été réglé et les dernières bonnes nouvelles du Randonneur-Chef données, un premier galop fut tenté. Au premier
virage, un appel d’urgence stoppa net le groupe dans son élan : deux formes ressemblant à des randonneurs venaient d’arriver sur le parking.
Heureusement les préparatifs furent expédiés rapidement et, vérification faite, comme c’étaient bien des gens de RVM, le groupe reprit son
allure de marche.
Passées les dernières maisons de Magny, un raidillon nous amena à Velannes, puis enfin dans un joli bois. Au milieu
trônait une importante cressonnière, reste d’une activité intense au siècle dernier. Malgré d’énormes ornières dues à des engins forestiers
et occupant le chemin, le groupe sortit du bois et atteint presque Hadancourt le Haut Clocher, lieu d’un demi tour du circuit.
Nous étions passés entre temps dans le département de l’Oise pendant quelques instants.
La marche orientée alors plein sud amena les randonneurs à midi sonnante au bord du seul bois de cette partie. Décision fut donc prise de
déjeuner. Malgré un petit crachin, la pause fut appréciée et le repas calé à l’armagnac nous remis en jambes. D’autres collègues-randonneurs,
installés à côté, avaient fini leur parcours de 14 kms et déjà attaqué l’apéritif mais nous arrivions trop tard …. Le chemin nous fit prendre
le périphérique de Nucourt, longer la manufacture et s’enfoncer enfin en pleine nature. Cette partie de randonnée fut l’occasion
d’observer au loin une multitude de lièvres qui, par petits groupes, couraient les uns après les autres. On se demande bien pourquoi. F.G.
pensa d’abord que c’étaient des biches (l’effet de l’armagnac ?) puis se rangea à l’avis des spécialistes. Il s’agissait bien de lièvres.
Après quelques zigzags à travers champs, le parcours en pente douce traversa Artheuil, doté de superbes maisons, puis les
faubourgs de Magny. La randonnée était finie, il était 15h, et, coup de chance, il y avait autant de randonneurs qu’au départ.
Vivement la prochaine.