Compte-Rendu Randonnée

18 et 19 avril 2009

SAMEDI

Il 4 heures Villiers s'éveille, nous sommes 54 dans le car : 53 randonneurs, plus Erwan qui nous accompagne jusqu'à Le Magouër pour retrouver ses parents en Bretagne Sud. Après avoir cherché Maguy, en vain elle y va directement ... Il est 4H10 quand nous quittons Villiers-le-Mahieu conduit par Richard.
Comme d'habitude, aucun problème sur la route malgré le brouillard, l'autoroute est fluide et nous faisons notre pause petit-déjeuner sur l’aire de service bien connue d’Erbrée.
A l'arrivée, une nouvelle facétie de Maguy qui s'inquiète seulement ce matin du point de rendez-vous ... Après un nouveau quart d'heures d'attente nous la retrouvons finalement après le Pont Lorois. Nous sommes toujours dans le brouillard, mais on sent le soleil poindre.
Il est maintenant 10H45, nous retrouvons au point de départ à Le Magouër les 3 autres randonneurs locaux de l'étape, les parents et Louann la petite sœur d'Erwan. On met les chaussures, on prend un croissant et le pain pour ce midi, merci Jacqueline, et nous pouvons enfin décoller.
La rando du jour démarre dans la dune, un espace protégé quasi désertique, mais rapidement nous apercevons la mer. Une mer bleue sous un soleil franc qui à fini par percer. Après la dune, la plage de sable fin, ce sera peut-être la seule petite difficulté de la journée. Après quelques centaines de mètres dans le sable, nous arrivons au sémaphore d'Etel d'où nous pouvons apercevoir la fameuse barre d'Etel

La légende dit qu'Isabelle, une femme qui faisait beaucoup de bien aux habitants d'Étel, aurait été kidnappée par des pirates sans obtenir de l'aide des villageois. Elle aurait voulu se venger en jetant une poignée de sable qui aurait formé la barre d'Étel. Plus concrètement, ce phénomène naturel doit son nom à un banc de sable sous-marin formé par les courants qui se croisent à l'entrée de la Ria, situé dans le prolongement des dunes de Plouhinec-Erdeven.

Du sémaphore nous empruntons le sentier côtier qui nous fera découvrir de près la Ria d'Etel.

Le bassin de la Ria d'Etel constitue un vaste territoire de 360 km2, s'étendant sur 17 communes et 25 km du nord (Languidic) au sud (Erdeven). Les nombreux cours d'eau du bassin (471 km de ruisseaux ou fossés circulants) alimentent la Ria en eau douce et fournissent les éléments nutritifs nécessaires à la vie aquatique. Ce milieu riche et singulier, heureuse harmonie entre terre et mer, abrite une faune et une flore, aussi abondantes que diversifiées. La préservation de la qualité de l'eau constitue un enjeu majeur pour tous sur le territoire de la Ria d'Etel.

Tout au long du sentier, à chaque virage c'est un paysage différent et magnifique avec ses fleurs, ses maisons typiques et le bassin aux eaux claires de la Ria. C'est au lieu-dit le Vieux Passage, face à la mer, que nous nous arrêtons pour une pause bien méritée.
Bien restaurés, nous pouvons reprendre le sentier sur le GR34 et traverser le Pont Lorois pour arriver quelques kilomètres plus loin sur l'île mythique de Saint Cado..

On reste envoûté par son joyau, l'île de Saint-Cado, véritable perle de la ria d'Etel, Saint-Cado en est le site le plus connu. L'île de Saint-Cado et l'île de Nichtarguer (et son abri ostréicole) ont été magnifiquement immortalisées par de nombreux peintres et photographes, amateurs ou professionnels. L'île de Saint-Cado est reliée à la terre ferme par une chaussée. La légende raconte qu'elle aurait été créée par le diable après négociation avec Saint-Cado. L'accord prévoyait en échange l'âme du premier passant, qui fut ... un chat !

SOIREE

Pour la soirée nous sommes hébergés au Relais de l'Océan un centre de vacances en bordure de mer tenu par une association et aux chambres irréprochables. Seul petit bémol pour le chalet d'en face pas très chauffé ...
Le repas du soir a une couleur locale avec des crevettes roses et du colin, un menu de la mer. Avant de se coucher certains oserons même une petite crêpe sur le port de Portivy, excellente malgré la tentative de déconcentration de la crêpière.

DIMANCHE

Petit-déjeuner à partir de 7H45, rien à dire, tout le monde sera en forme pour la journée.
Toute la journée nous allons longer le sentier côtier de la côte sauvage de la presqu'île de Quiberon dans le sens nord-Sud. Le parcours ne présente pas de difficulté, la seule est d'éviter les arrêts trop longs à chaque point de vue et le rythme de ballade, tant le paysage est magnifique. La mer, les rochers découpés, les tapis d'Armérie Maritimes, ces petites fleurs roses qui tapissent le sol, tout est merveilleux.
En passant les pointes, puis les plages, nous descendons petit à petit cette côte jusqu'à la plage du Chateau Turpault à la pointe de Beg er Lan où nous ferons notre pause casse-croute du jour.
A peine reparti, nous arrivons déjà dans Quiberon et le circuit court touche à sa fin. En attendant les randonneurs du circuit long, les 25 "petits" pourront faire du shopping et gouter au plaisir de la cuisine bretonne.
C'est à 30 que nous reprenons la route pour le circuit long, direction la pointe de Conguel. Le ciel est toujours gris et c'est à peine si nous pouvons apercevoir les îles : Belle-Ile et Houat. Avec un peu d'imagination on y arrive ... Une fois passé cette pointe, le parcours nous fait découvrir la côte Est de la presqu'île, une côte moins sauvage davantage tournée vers la plage et la plaisance comme au Port Haliguen que nous laissons avant de repiquer vers le centre ville de Quiberon pour retrouver le car près de la gare.
Un dernier petit verre de cidre ou de bière bretonne et il est 16H00 quand nous reprenons la route du retour. Une fois encore, la Bretagne nous a émerveillés et comblés d'images superbes.
Comme toujours en fin de weekend, les visages sont radieux, certains bien rougis par le soleil breton et l'air marin, et on est tous très heureux d’avoir participé à ce super week-end.
La route du retour n'est qu'une formalité et on pense déjà au prochain dans le Jura ...

Rendez-vous pour la prochaine !