La Forêt de Brotonne (76 & 27)
Nous sommes 53 dans le car quand nous quittons Villers-le-Mahieu. La pluie n'a découragé personne et heureusement ... La pluie nous accompagne tout au long du trajet
sur l'autoroute A13, mais à l'approche de notre point de départ à l'aire de la Mailleraye, la pluie s'arrête, quelle organisation, bravo RVM !!!
Le temps d'attendre que Françoise, Mirella, Jacques, Eric qui se sont rendus directement en Normandie finissent leur trafic de voitures, nous pouvons y
aller.
Le ciel est clément, nuageux, gris mais sec. Ce n'est pas le cas du sentier qui lui est détrempé et bien boueux. Très vite, après un beau point de vue sur la Seine
nous rejoignons le GR 23 que nous suivrons jusqu'au terme de la rando. Heureusement les feuilles mortes tombées cet automne amortissent le côté boueux du parcours,
mais elles cachent aussi les pièges de pierres ou de racines qui jonchent le sol. A la couleur des pantalons on repère vite ceux qui se sont roulés, involontairement, dans la
boue ... Depuis le début nous sommes dans la Forêt de Brotonne, une forêt très vallonnée et tout la journée nous arpenterons de bien belles côtes dont certaines
avec un très sérieux dénivelé. Les descentes avec le terrain glissant ne sont pas mal non plus ! Nous avons passé le Km 9, c'est le moment de faire la pause casse-croute, toujours
au sec, certaines apercevront même le soleil : rêve, mirage ou effet de la mastrine ? C'était un rayon bien pâle, mais quand on risquait la pluie, çà fait du bien. Dès le matin dans
le car René avait perdu une lentille, heureusement il a toujours ses lunettes de secours, ce midi au repas c'est la gamelle entière de lentilles qui se retrouve par terre et sur la
manche de Josette ... Il y a des jours comme çà !
Il est temps de repartir, à l'arrêt on se refroidit vite et avec l'humidité ambiante il fait presque froid. Mais vite, quelques nouvelles côtes plus loin, on est de nouveau bien
réchauffé. On est toujours sur le GR 23, çà monte, çà descend, çà glisse, heureusement la boue n'est pas amoureuse et elle ne colle pas trop aux chaussures.
Un peu après le Km 13, c'est la séparation : 21 sur le court, 36 sur le long mais sur les deux parcours c'est encore des côtes et surtout de la boue. Mais tout le monde arrive à bon
port dans un très jolie village : Aizier, un village avec de très nombreuses chaumières toutes plus belles les unes que les autres.
Nous avons évité la pluie, ce n'est que sur l'autoroute que nous la retrouverons, mais dans le car ce n'est pas gênant on est à l'abri. Une journée fatigante à cause du dénivelé et
de la boue, mais un beau parcours dans une forêt loin d'être monotone.