Champcueil - Courances par le GR11 (91)
Le weekend était annoncé "pourri" par nos chers météorologues, samedi était vraiment pluvieux et humide, mais heureusement le soleil est de retour ce matin. C'est sous un beau
soleil que nous quittons le 78 pour rejoindre le 91. Nous sommes 41 dans le car, les 4 derniers se rendent directement au point de départ. Jean-Pierre notre chauffeur avait fait
le plein, c'est sans problème que nous retrouvons Josette, Mirella, René et Eric au pied de l'église de Champcueil. Le temps de se préparer et il est 9H35 quand nous
démarrons, sous le soleil, le circuit du jour.
La journée s'annonce bien, du soleil et un circuit balisé puisque nous récupérons rapidement, au-dessus de Champcueil, le tracé du GR11. Le
sentier longe la lisière de la forêt départementale des Grands Avaux où les chasseurs guettent le sanglier, nous cheminons tranquillement jusqu'au village
de Beauvais où nous faisons la première pause "groupir" de la journée. Nous repartons vers la forêt et son passage rocheux, toujours aussi apprécié.
C'est lors de ce passage que se produit l'événement marquant de la journée, le genre d'événement qui font qu'on se rappelle plus spécialement de certaines randos... Vers la fin du
passage dans les rochers, Bernard (c'est moi) fait une lourde chute après que l'arbre auquel je m'étais accroché ait cédé sous mon poids. Il va falloir que je pense au régime, si
même les arbres ne me supporte plus ... Une écorchure au front fera croire à certains que je suis tombé sur la tête, pas tout à fait, mon sac à dos à joué les amortisseurs, ce
n'est que la branche que je tenais encore qui m'a égratigné. Plus de peur que de mal crois-je, je me relève, retire mon sac, prends le nécessaire pour nettoyer la plaie, mais je ne
vous raconterai pas ce qu'il s'est passé entre 11H23 et 11H24 il parait que je me suis évanoui. J'ai quand même entendu dire que j'avais pris quelques bonnes baffes de ma femme
avant que blanc comme un linge (comme on dit) je revienne à moi. Un sucre, de l'arnica ... doucement je reprends des couleurs et je peux me relever. Merci à Alain qui me sert de
sherpa en portant mon sac, tout le monde est aux petits soins et certains, craignant le pire sans doute, ont même appelé les pompiers. Un peu plus loin sur le sentier, alors que
j'ai repris tous mes esprits, arrivent les pompiers. Pour ceux que çà intéressent tout va bien : Tension 13.8, pouls à 80, pupille normal, la plaie n'est qu'une simple égratignure,
mais je dois quand même signer une décharge pour ne pas qu'on m'emmène à l'hôpital. Plus de peur que de mal, l'évanouissement n'est dû qu'à ma grande émotivité, tout se termine
bien et on peut tous ensemble continuer le parcours.
Vous me croirez si vous voulez, mais on est dans le bois du vieux cimetière, heureusement que j'ai le moral et que je n'entends pas ceux qui veulent m'envoyer
à l'hôpital. J'ai repris la tête, celle du groupe, j'ai aussi retrouvé la mienne et nous poursuivons toujours sur le GR11. KM 8 nous somme au lieu-dit
l'Homme mort, décidément !!! mais ce n'est qu'au Km10 sur la Butte du Terte Blanc que nous nous arrêtons pour la casse-croute. Il
fait beau, il fait bon la pause est la bienvenue pour se requinquer.
Nous repartons en direction du Saut du Postillon, la parcours est sans grandes difficultés et nous arrivons bientôt aux abords de Videlles, là
où les groupes se séparent. Le circuit long démarre au lieu-dit l'Abattoir, il ne faut pas exagérer ... je décide raisonnablement et exceptionnellement de
m'arrêter au circuit court.
Nous sommes 17 à terminer à Videlles, le 28 autres randonneurs étant partis vers l'abattoir. Un peu plus loin sur le parcours long, le groupe du long
arrive à Dannemois, cité bien connu pour sa célébrité Claude François. C'est là que quelques groupies abandonnent le groupe, sans prévenir, pour aller voir
la tombe de Cloclo. "PAS BIEN, je vais le dire à Mimile !!!" Depuis toujours, nous sommes un groupe de randonneurs et pas de touristes. Nous ne pouvons pas visiter tous les
sites que nous rencontrons au gré de nos parcours, l'objectif de la randonnée et de RVM est seulement de vous donner envie d'y revenir et là vous pourrez prendre tout le temps
nécessaire pour jouer les touristes. Et surtout, on ne quitte pas le groupe sans prévenir, surtout quand on n'a pas la carte du parcours ...
Là encore tout fini bien, tout le monde rentre dans le rang et le groupe rejoint le car au centre ville de Courances. Un retour tranquille malgré de longues files
d'attentes aux stations services qui rappellent qu'il y a toujours une grève en cours ... Nous arrivons à 17H55 à Villiers, une rando riche en émotions, on en aura des
choses à raconter à Mimile ...
Désolé de vous avoir fait peur, rassurez-vous tout va bien.