La Forêt de Fontainebleau (77)
La randonnée à Fontainebleau est un des "Tops" de la saison … Cette année encore on a apprécié la forêt et ses rochers dans les zones rocheuses de Cuvier Chatillon et des Gorges d'Apremont. |
A huit heures, ce dimanche 21 avril, une seule défection est à déplorer avant le départ du car pour Fontainebleau, objectif de la randonnée du jour.
Le temps est frais mais beau, les conversations vont bon train dans le car, Emile bouquine, quand subitement un cri de notre chauffeur Richard : la force de l'habitude l'a dirigé
sur l'A12, vers Rocquencourt, au lieu de continuer vers l'A86… Sortie direction St Germain, demi tour à Louveciennes, et retour à Bois d'Arcy dans la bonne direction
avec 20 minutes évaporées !
Nous voici donc à 9H40 garés au parking du carrefour du Bas Bréau, à la sortie de Barbizon . Nous y retrouvons les deux régionaux de l'étape,
arrivés ici en voiture. Départ à 9H50 pour un peu plus de 3 kilomètres d'allées plates qui, parcourus à bonne allure, seront un bon échauffement avant d'attaquer la zone
des rochers Cuvier. C'est du Fontainebleau comme on l'aime, dans un labyrinthe de rochers parcouru au fil des balises bleues, avec parfois
des hésitations quand la carte n'est pas conforme à l'état du terrain, et par endroits une vue imprenable sur un profond vallon boisé. Nous retrouvons une allée plate peu avant le
carrefour de Belle Croix, à partir duquel nous piquons plein sud en direction du carrefour des Ligueurs.
Il est 12H15 quand nous rencontrons quelques rochers bordant la Mare aux Ligueurs : l'endroit est idéal pour la pause pique-nique, la nature offrant les
sièges et le spectacle sous un beau soleil (20° à l'ombre alors que la météo n'en annonçait que 14 !).
Les sacs à dos sont bouclés à 13 heures (Patricia et Joël sont les premiers prêts !), et la colonne repart vers l'ouest en cheminant tranquillement à travers une succession de
passages rocheux et d'allées planes. Tranquillement, car toutes les dix minutes la tête du convoi doit s'arrêter tellement la chenille est étirée… Le repas champêtre a visiblement
pesé lourd dans les chaussures ! Les carrefours successifs jalonnent notre progression : les Ligueurs, la Tillaie, le Milan, au 12ème kilomètre il est 14H40,
nous décidons de laisser filer les impatients qui veulent faire le circuit long, dans le but de ne pas trop retarder le départ du car.
Vingt-et-un téméraires vont s'élancer pour une course contre la montre de 7 kilomètres à travers les gorges d'Apremont, qui seront parcourus en deux heures :
on est proche d'une moyenne "normale" en chemin de plaine, alors que le parcours dans les rochers ressemble plus à un toboggan montant et descendant continuellement.
Fin de la randonnée à 16H40, départ du car à 16H50. Dés l'accès à l'autoroute, blocage complet : nous avions remarqué à l'aller la suppression de la voie de gauche et notre
pronostic était réservé, mais nos prévisions étaient largement dépassées puisque l'électronique nous indiquait 50 minutes pour rejoindre la Francilienne…
Finalement, une fois "l'entonnoir" passé, le trajet pu continuer à un rythme plus conforme à celui d'un dimanche soir de printemps.
Arrivée à Villiers à 19H20, on se quitte en disant "à samedi prochain", et puis l'imprévisible se présente à nouveau : la troupe s'étant dispersée à toute vitesse,
on retrouve Jean-Marc à côté de sa voiture avec un sac à dos qui n'est pas le sien… et dans le sien il y a ses clefs de voiture, de maison, et ses papiers ! Après quelques minutes
de conjectures pour savoir comment retrouver le (la) coupable, la solution arrive d'elle-même au grand galop : France s'est aperçue que son doudou n'était pas dans le sac qu'elle
avait rapporté ! Tout est bien qui fini bien !