Weekend dans le Cotentin
Le rendez-vous matinal à 5h à Villiers le Mahieu a été parfaitement respecté, nous sommes 50 à prendre le car, et 3
personnes à l’arrivée. Voyage sans encombre, petit déjeuner à Giberville à 7h15, soit chez Paul, soit dans le car (merci à Jean Pierre notre chauffeur),
arrivée dans le Cotentin à 9h50 où nous attendent Jacqueline, René et Josette.
Site magnifique à Goury, la mer des 2 côtés, + marée haute et gros coefficient de marée.
Nous démarrons à 10h15 avec un peu d’avance.
Un nouvel animateur guide le groupe, c’est Gilles qui vient de passer son module de base et va préparer son SA1 pour septembre.
Le parcours est exclusivement au bord de mer, avec vue sur l’île anglaise d’Alderney.
Même les téléphones basculent sur le réseau anglais. Par contre, le parcours est assez difficile,
nous marchons souvent sur la digue avec des galets ou des cailloux, ou alors nous avons des obstacles naturels à franchir,
à savoir les clôtures en pierre qui délimitent les prairies. Les vagues sont assez hautes, avec la pleine mer,
nous les évitons quelquefois de peu. Par contre, le vent de sud-ouest est plutôt favorable,
car nous sommes à l’extrémité nord-ouest du Cotentin, et nous marchons vers l’est.
En raison de ces conditions de marche, nous envisageons dès le départ une modification des parcours,
le CC sera ramené à 13 kms, et le CL se terminera au km 19.
La côte est belle, sauvage, avec des rochers, des casemates datant de la 2ème guerre mondiale.
Le soleil matinal se cache, de gros nuages arrivent et vers 12H, il se met à pleuvoir.
Aussi, l’arrêt casse-croute après Port Racine s’effectuera sous une pluie incessante,
c’est dommage car il y a des tables et bancs pour s’asseoir. Nous repartons rapidement au vu des conditions météo,
et la pluie se calme. Au Port du Hable, au km 13, Jean Pierre a garé son bus,
et 24 randonneurs, mouillés, décident de terminer là leur randonnée. Les 28 courageux
restants repartent d’un bon pas, toujours menés par Gilles, et le soleil revient dans l’après-midi.
Nous marchons toujours le long de la côte, plus sableuse par endroits, jusqu’au km 18 où nous bifurquons sur
Gruchy. Belle montée, très raide, pour atteindre ce hameau, où est né le peintre Millet,
dont nous voyons plusieurs représentations de ses œuvres. Ouf, à la sortie du village, Jean Pierre est garé sur le parking,
nous pouvons décharger les sacs à dos. Il est 16h15.
Françoise et Bernard nous attendent, ils vont passer la soirée avec nous.
Direction Cherbourg pour une visite libre d’1 heure. Dans le car, Didier donne les numéros des chambres et suites aux randonneurs,
certains se retrouvent surclassés, l’hôtel IBIS doit être un peu spécial.
Par contre, le menu gastronomique à base de fruits de mer est annulé,
car il y avait un surcoût important, c’est dommage nous étions tentés.
L'apéritif est servi à 19h30, puis menu classique IBIS.
Nous avons tous une pensée émue pour Jean Claude, qui nous manque déjà.
Nous sommes 56 en tout, et heureusement il n’y a pas d’autres clients pour dîner car l’ambiance est de plus en plus bruyante,
sans doute après toutes les péripéties de la journée. Il est presque 23 h quand tout le monde regagne les chambres.
Après un copieux petit-déjeuner pris à 7H30, nous sommes tous présents à 8H30 pour démarrer, Sauf Colette et Marie qui vont faire du tourisme.
Et Claude qui accompagne le chauffeur. Françoise et Bernard viennent nous dire au-revoir,
Bernard est certainement déçu de ne pas pouvoir marcher avec nous, mais nous avons tous apprécié leur présence pour ce week-end.
Le bus nous transfère sur la plage de Bretteville, d’où nous partons à 9h15.
De nouveau, le coefficient de marée est élevé, la mer monte tranquillement jusqu’au bord du sentier littoral,
mais il y a moins de vagues que la veille. Par contre, le vent d’est est froid, et nous l’aurons de face toute la journée,
ce qui ne facilite pas notre progression.
Les prairies sont parsemées de murs en pierre, le sentier nous oblige très souvent à traverser ces murets,
heureusement aménagés. Bien sûr, cela crée des écarts dans le groupe, et nous conduit à des arrêts fréquents,
mais tout le monde passe. Une rude montée juste avant la pointe du Brick nous conduit à un ouvrage fortifié,
d’où nous dominons les environs, vue sur la mer et la ville de Cherbourg. Ensuite,
nous descendons et repartons plein nord vers la pointe du Brûlé,
puis le port du Cap Lévi et la pointe du Vieux Fort du Cap Lévi,
superbement protégé par des murs d’enceinte et aménagé en maisons en pierres à l’intérieur.
Le chemin est plus favorable, et nous permet de récupérer notre retard.
C’est toujours Gilles en animateur débutant qui mène le groupe, d’un bon pas et avec très peu d’erreurs de parcours,
pas plus que nous n’en faisons d’habitude. Après le passage du Cap Lévi, nous cheminons vers l’est, plein vent,
et nous trouvons un abri dans les rochers au niveau de Port Pignot, il est 12h15, arrêt pique-nique.
Face à ce vent violent, le circuit initial est bien sûr abandonné, et ramené à 19 kms.
Il nous reste encore 9 kms à faire après le repas de midi, le long d’une côte de plus en plus sableuse,
la progression est difficile. 1 h après ce nouveau départ, Joël est légèrement blessé,
nous sommes au km 12 au niveau de Fort Jorêt. Heureusement, Jean Pierre est garé pas très loin,
on le prévient qu’il va voir arriver 1 randonneur accompagné par Alain.
Du coup, d’autres randonneurs un peu fatigués souhaitent aussi rejoindre le car,
Yves les accompagne jusqu’à la D116 au Tot de Bas.
Néanmoins, la majorité du groupe continue, 41 personnes décidées à rejoindre Vrasvile.
Vincent en profite pour un bain de pieds revigorant, et les autres progressent dans le sable,
le long des plages de cette côte sauvage. Après 1h30 de cette progression,
nous sommes tous soulagés d’arriver au car, à Vrasville, il est 15H et on peut se changer pour la suite du programme.
Nous récupérons Colette, alors que Jacqueline, René et Josette retournent prolonger leur séjour à l’hötel.
Direction Barfleur pour une visite libre d’1 heure, on retrouve Marie,
le port est tout petit, les bars locaux font recette.
Mais le vent est glacial, on est tous content de retourner au bus,
départ à 16h30 direction Villiers.
Le retour est calme, sieste pour certains, arrêt repas sur l’aire de Vironvay, et retour tranquille,
sans bouchons, pour une arrivée à Villiers le Mahieu avant 22H.
Quel beau week-end, nous avons fait le plein d’air iodé et de vent marin. Et de souvenirs.